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La place des actifs tangibles chez les institutionnels

Qu’est ce qu’un investisseur institutionnel ?

Un investisseur institutionnel est une organisation qui investi, place et négocie des actifs. Ces actifs peuvent être des actions, obligations, valeurs mobilières, biens immobiliers, matières premières, terres agricoles…A ne pas oublier également, l’économie tournant autour de l’environnement et le private-equity (en français le capital-développement) et plus largement tout ce qui finance l’économie réelle peut faire partir des « actifs réels ». Le tangible physique prend alors un sens de conviction et de ce qui peut nous concerner directement.

La différence avec un épargnant privé sera la quantité : le pouvoir d’investissement d’un investisseur institutionnel est très important. Une force d’achat permettant d’acquérir des valeurs à des conditions parfois privilégiées. En contrepartie, ces investisseurs qualifiés sont moins protégés car ils sont supposés être des experts des milieux financiers.
Pour exemple, les banques, les sociétés d’assurance et les caisses de retraite peuvent être amenées à investir sur les différents marchés financiers et immobiliers. Ces investisseurs institutionnels ne possèdent que des parts minoritaires au sein des entreprises dans lesquelles elles investissent.

Après avoir vu l’intérêt des family offices pour les actifs tangibles dans un précédent article, cette classe d’actifs et de nouveau à l’honneur chez les investisseurs institutionnels.

Quels actifs tangibles préférés ?

Déjà grands investisseurs dans l’actif tangible de type immobilier et d’infrastructures dans leurs portefeuilles, ces investisseurs s’intéressent également aux autres actifs réels. Aux États-Unis d’ailleurs, où selon le gestionnaire alternatif américain Brookfield, les actifs réels pourraient atteindre 30 % des portefeuilles des investisseurs institutionnels, voire pour certains d’entre eux 50 % en 2030 ! En Europe, ces portefeuilles sont mois dirigés vers ces actifs ; qui n’excédaient pas 10% en 2015. Aussi, selon les autorisations des fonds d’investissements et des convictions de leurs gérants, tout actif réel n’est pas automatiquement acquis ! 

Les raisons de l’investissement

Comme l’indique l’article de l’IEIF, « l’accélération et l’élargissement des investissements vers d’autres actifs dits réels s’expliquent actuellement par le contexte de marchés. […] La recherche de rendement est en effet devenue le maître-mot des investisseurs. »

Outre leur rendement variable, entre 2 et 15%, les actifs réels apportent avec eux une protection contre l’inflation et donc une sécurisation des flux rentrants, les revenus. Ces actifs tangibles ont aussi une réputation de stabilité, qui n’est pas toujours la meilleure qualité des marchés boursiers.

La multiplicité des lignes d’investissements entre des actions, obligations, valeurs mobilières et les actifs tangibles permettent une mutualisation des risques et une baisse de la volatilité du portefeuille global de l’investisseur institutionnel.

Un actif non exempt de risque

Comme la plupart des actifs offrant un certain rendement, les actifs réels n’offrent pas de garantie en capital. Aussi, ils donnent d’ailleurs la pleine capacité de leur avantages sur le long terme. Leur valeur intrinsèque de l’actif n’offre en revanche pas de capacité de revente dès le lendemain. Ce n’est pas une action ! Concernant par exemple l’immobilier, la règlementation française oblige un passage chez le Notaire, où le processus juridique implique une attente de la transaction effective de quelques mois.

L’intégralité de l’article de l’IEIF, Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière, est à votre disposition via le lien suivant.