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L’engouement pour les actifs alternatifs réels

Les actifs alternatifs font l’objet d’un fort enthousiasme auprès des investisseurs professionnels, comme les sociétés de gestion et institutionnels.

Pourquoi « alternatifs » ? Car ils remplacent les actifs financiers traditionnels que sont les actions et les obligations. Les sous jacents de ces actifs sont principalement, comme toujours, l’immobilier, le capital investissement (« private equity »), les infrastructures et la dette privée. Ils apportent une diversification ainsi qu’une certaine mutualisation du risque grâce à une faible corrélation aux marchés financiers. La faible volatilité et la (relative) illiquidité de l’actif offrent des sources de performance supplémentaires.

Les sociétés de gestion et les investisseurs institutionnels lorgnent de plus en plus sur ces actifs aux sous jacents d’actifs réels. Désormais une classe d’actifs connue aux USA, elle se développe de façon constante en Europe : les professionnels de la gestion visent particulièrement les hedge funds et private equity qui occupent les premières places.

Des performances au rendez vous

Il faut dire que la performance de ces actifs répond présente. Pour exemple, sur les cinq dernières années jusqu’en 2018, les fonds de capital privé européens ont généré des performances moyennes annualisées de 14,7 %.

Que pensent les Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) des actifs alternatifs et réels

Une étude réalisée auprès de 2775 conseillers en gestion de patrimoine dans le monde, montre leur orientation effectuée sur les patrimoines de leurs clients. Les résultats indiquent une nette faveur envers les actifs alternatifs : 78% des CGP recommandent ces actifs pour réduire la volatilité du patrimoine global. Dans un objectif de diversification, il est bien sûr retrouvé l’immobilier pour 39% des sondés notamment pour permuter avec du fonds euros €. Pour profiter de tous les opportunités de cette classe d’actifs, 48% des CGP optent également pour une gestion multi-alternative.

L’intégralité de l’article de presse du journal Les Echos est à retrouver via le lien suivant.