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Le prêteur et sa femme – Quentin METSYS – 1514 – Musée du Louvre

Les actifs tangibles : L’immobilier mais pas que !

Hormis l’immobilier résidentiel et d’habitation qui reste le seul actif tangible pouvant être considéré comme un placement « must have » dans tout patrimoine géré en bon père de famille, les actifs tangibles tel que l’immobilier dédié (Hôtel, EHPAD, de bureaux)
Souvent appelé « valeur refuge », l’actif immobilier peut effectivement être considéré comme un placement « must have » dans tout patrimoine géré en bon père de famille. Il distribue des flux (revenus) et est capable de s’apprécier à moyen-long terme. Son utilité primaire, se loger, est aussi un gage de sécurité.
Encore faut il distinguer les différents marchés immobiliers : la famille de l’immobilier est très grande.
L’immobilier de bureaux et de commerce est corrélé à la santé économique de la région ou du pays. Générateur de rendements attractifs, son attrait est également sa faiblesse en temps de crise. L’immobilier hôtelier est également lié au tourisme, à l’activité économique, à l’attractivité culturelle de la ville, du pays. L’immobilier de santé (EHPAD, crèches…) cible enfin des populations spécifiques, liées à une politique publique et une démographie nationale : une natalité forte favorisée par une politique, un besoin de maison de retraite privée pour accueillir le papy boom.
Pour l’investisseur, ces marchés immobiliers dédiés doivent être étudiés mais avec attention. Un conseiller en gestion de patrimoine saura vous accompagner pour choisir les meilleures solutions, en fonction de votre acceptation de risque et perception des investissements.

Les actifs tangibles de diversification et plaisirs

Il en est de même pour les autres actifs tangibles : les autres biens tactiles, réels,…visibles ! Comme pour l’immobilier dédié, ce type de placements doit n’être qu’à titre de diversification. Pour tous ces actifs si spécifiques, le conseil d’un expert spécialisé dans chacun de ces actifs est primordial !
Les placements sont des œuvres d’art (tableaux, sculptures…), automobiles, vin, pierres précieuses, métaux rares…
Pour le cas des voitures, le même modèle d’une voiture de collection peut à nouveau varier du simple au triple selon l’année de construction, le moteur ou l’historique du véhicule. A noter que ce type d’actif potentiellement très lucratif nécessite un entretien régulier et très particulier. Un placement à ne pas mettre entre toutes les mains ! Les œuvres d’art sont également un actif à part. Ces deux actifs « plaisirs » ont un statut fiscal spéciaux attrayants, notamment en terme d’IFI.

Sécuriser l’investisseur dans son investissement

Pour être proposés auprès des épargnants privés, ces placements particuliers doivent en premier lieu être autorisés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ces placements font également l’objet d’un contrôle et d’un suivi régulier par l’autorité publique indépendante. D’ailleurs, celle-ci souhaite poursuivre cette surveillance via les conseillers en investissements financiers (CIF) et de leurs organisations associatives, par des moyens de procédures de contrôle  accrues et un élargissement de leurs missions d’associations professionnelles.